3:30 Pour Un Freestyle
By Ekoué (1997)
On album L 432 (1997)
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Freestyle
Fin d'année 96, rentrée d'Septembre
On fout l'boxon dans les bacs avec d'la bonne merde à vendre
Personne n'est moins sourd que celui qui veut l'entendre
Préférant les tendres
C'est pas à prendre ou à laisser
Comprends qu'les premiers baisés
Sont les premiers à la renier
Les seconds sont ceux qui ouvriront leur grande bouche pour jacter
R ?
J'compte bien m'la raconter
Gominer mon anglaise avec un putain d'dégradé
L'expatrié du coin te parle
« eh quoi d'neuf cousin ? »
Le seul bledos du coin
Qui cherche de la résoi quand il a faim
Activité clandestine à son deuxième volet
Avec des moyens limités
Endors tes parts de marché
Voilà du beurre périmé
Un franc-tireur énervé
Une Rumeur de trop qui fout sa merde de son côté
Donc [?] retiens bien
J'ai pas besoin d'te l'redire
j'finirai bien par pourrir les FM avec mes délires
Du pur son qui t'arrache la gueule, trop fort
Du poison inodore que tu dégueules comme un porc
Une fois de plus, un nouvel opus
Des astuces lyriquales bien posées sur un papyrus
Un virus vorace qui contamine la place
Puis s'efface, laissant des rictus sur toutes les faces
Son nom : Seyca, origine Madinina
Provenance le 93, fonction foutre le dawa
Mais Seyca, kézako ? Un nouveau flow ?
Non, des idées qui feront écho au pays du cocorico
Une voix qui saitcau franco
Hors des consensus
Qui souvent élabore ses textes dans des abribus
Timide, fière, à l'allure débonnaire
Un netbo, couverture d'un bordel capillaire
Renoie qui se cherche dans son passé
Remplit son encéphale car on en sait jamais assez
Fluide sur la mélo, lucide puisqu'il le faut
Casey spéciale au mystique
Hostile au stylo
Ma cité, le départ de tout
Depuis ce premier crew
Vit en moi, au-dessus de presque tout
Mon goût musical qui ne vient pas des halles
Mais d'un hall spécial d'un sale bâtiment banal
À Épinay-sur-Seine dans le 93, banlieue parisienne
[?] de mes vieux, mes brothas
Et ma peine à soulager dans le brouhaha
Du toit jusqu'au trou à rats, on entendait les voix
Avec un pote en beatbox l'a capella sortait d'un poste
Les baffes étaient l'écho du spot, un porche
L'exutoire des gavroches inspirés des porsches 944
Et des sacoches qui éclatent de billets fauchés aux [?]
Mec remarque ma Black Taga [?]
Le rap vient des States
Mais j'évolue tel un [?]
En explosant les métros, le caniveau, les tunnels
Pas d'problème j'reste [?]
Avec mes [?]
Yo check le flow
Black Taga sur le tempo
P-O-L-O, Casey
Ekoué aussi sur le tempo
Mate le show con P-O-L-O
Ouais, ouais, Seyca, Polo
À tous les anciens d'ma ville
La Rumeur, le téléphone arable et tous les copains au style
Yo Polo ok, pour le Black Taga
Tous les mecs d'Épinay
Spécial homicide, pour les [spécialo missiles?]
Le posse qui garde son côté lucide
Pour le 93, j'cassdédi
Toi-même tu sais pour la Seine-Saint-Denis
Fin d'année 96, rentrée d'Septembre
On fout l'boxon dans les bacs avec d'la bonne merde à vendre
Personne n'est moins sourd que celui qui veut l'entendre
Préférant les tendres
C'est pas à prendre ou à laisser
Comprends qu'les premiers baisés
Sont les premiers à la renier
Les seconds sont ceux qui ouvriront leur grande bouche pour jacter
R ?
J'compte bien m'la raconter
Gominer mon anglaise avec un putain d'dégradé
L'expatrié du coin te parle
« eh quoi d'neuf cousin ? »
Le seul bledos du coin
Qui cherche de la résoi quand il a faim
Activité clandestine à son deuxième volet
Avec des moyens limités
Endors tes parts de marché
Voilà du beurre périmé
Un franc-tireur énervé
Une Rumeur de trop qui fout sa merde de son côté
Donc [?] retiens bien
J'ai pas besoin d'te l'redire
j'finirai bien par pourrir les FM avec mes délires
Du pur son qui t'arrache la gueule, trop fort
Du poison inodore que tu dégueules comme un porc
Une fois de plus, un nouvel opus
Des astuces lyriquales bien posées sur un papyrus
Un virus vorace qui contamine la place
Puis s'efface, laissant des rictus sur toutes les faces
Son nom : Seyca, origine Madinina
Provenance le 93, fonction foutre le dawa
Mais Seyca, kézako ? Un nouveau flow ?
Non, des idées qui feront écho au pays du cocorico
Une voix qui saitcau franco
Hors des consensus
Qui souvent élabore ses textes dans des abribus
Timide, fière, à l'allure débonnaire
Un netbo, couverture d'un bordel capillaire
Renoie qui se cherche dans son passé
Remplit son encéphale car on en sait jamais assez
Fluide sur la mélo, lucide puisqu'il le faut
Casey spéciale au mystique
Hostile au stylo
Ma cité, le départ de tout
Depuis ce premier crew
Vit en moi, au-dessus de presque tout
Mon goût musical qui ne vient pas des halles
Mais d'un hall spécial d'un sale bâtiment banal
À Épinay-sur-Seine dans le 93, banlieue parisienne
[?] de mes vieux, mes brothas
Et ma peine à soulager dans le brouhaha
Du toit jusqu'au trou à rats, on entendait les voix
Avec un pote en beatbox l'a capella sortait d'un poste
Les baffes étaient l'écho du spot, un porche
L'exutoire des gavroches inspirés des porsches 944
Et des sacoches qui éclatent de billets fauchés aux [?]
Mec remarque ma Black Taga [?]
Le rap vient des States
Mais j'évolue tel un [?]
En explosant les métros, le caniveau, les tunnels
Pas d'problème j'reste [?]
Avec mes [?]
Yo check le flow
Black Taga sur le tempo
P-O-L-O, Casey
Ekoué aussi sur le tempo
Mate le show con P-O-L-O
Ouais, ouais, Seyca, Polo
À tous les anciens d'ma ville
La Rumeur, le téléphone arable et tous les copains au style
Yo Polo ok, pour le Black Taga
Tous les mecs d'Épinay
Spécial homicide, pour les [spécialo missiles?]
Le posse qui garde son côté lucide
Pour le 93, j'cassdédi
Toi-même tu sais pour la Seine-Saint-Denis
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